Pardonne moi

Paroles de Bernard Lavernhe

Musique, arrangement et interprétation : Nicolas Jubert


Illustration vidéo : B. Lavernhe

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Paroles

J’ai préféré t’apprendre la tolérance,
Le refus du cri pour se faire entendre,
Rêvant pour toi de soirées vagabondes,
Au milieu d’enfants jouant à la ronde.
Je voulais des matins clairs et radieux
Des bras ouverts, des étreintes silencieuses,
Mais je te laisse seule, et j’en pleure,
Dans un monde qui menace et qui gronde.

Refrain  :
Pardonne-moi pour ces ombres qui planent
Pour cette colère qui retient son souffle
Partout des tempêtes, une odeur de souffre
Des cendres et des pompiers pyromanes.
Alors sache que si je suis fier de toi
Et de celle que tu es devenue
Moi, pardonne-moi, je doute de moi,
Tu es sans défense, je t’ai livrée nue.

Je voulais pour toi le vent de la mer,
Des jasmins blancs, des parfums éphémères,
Le bruissements du feuillage d’un chêne,
Le creux de tes mains à l’eau des fontaines.
Mais je te laisse une terre qui suffoque,
Un monde malade, en état de choc.
Tu seras seule dans ce triste théâtre,
Et j’ai peur qu’il faille apprendre à te battre.

Refrain  :
Pardonne-moi pour ces ombres qui planent
Pour cette colère qui retient son souffle
Partout des tempêtes, une odeur de souffre
Des cendres et des pompiers pyromanes.
Alors sache que si je suis fier de toi
Et de celle que tu es devenue
Moi, pardonne-moi, je doute de moi,
Tu es sans défense, je t’ai livrée nue.

Pardonne-moi,
De n’avoir pas su, de n’avoir pas pu…
J’aime ce que tu es devenue,
Encore longtemps, je douterai de moi,
De te savoir nue dans ce monde-là. 

Sandoz, Sovezo et pluies acides, Amoco Cadiz, Torey Canyon et Prestige Dioxine, Erika, Tchernobyl, sécheresse, biodiversité en péril, Ozone, gaz de schiste et nitrates, Fukushima, mer d’Aral et sulfates, Bopal, effet de serre, déchets civils et militaires, cyclones, tempêtes et inondations, marées noires, boues rouges et désertifications, mercure, napalm, défoliants et déforestations, atomes, plastiques, bitumes et béton, pollutions chimiques et industrielles, surconsommation…, « Plus, toujours plus, plus de tout », course sans fin pour combler le vide intérieur !

Pardonne-moi,
De n’avoir pas su, de n’avoir pas pu…
J’aime ce que tu es devenue,
Encore longtemps, je douterai de moi,
De te savoir nue dans ce monde-là.