Paroles et musique: Dominique Destombes
Arrangement et interprètation : Dominique Destombes
On était là, frais juvéniles,
                
          Tendres amoureux, l’âm’enserrée, 
          
          Le tableau d’un impressionniste 
          
          Qui nous figeait l’instant sacré 
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LA SORTIE
      Il était bientôt dix sept heures
      Je n’avais presque « même pas peur » !
      Et j’l’attendais, fallait qu’j’my colle
C’était la sortie de l’école.
 L’après midi comme chaque lundi
      Elle avait son cours de français,
      Deux heures d’espiègle jonglerie
Où le verbe la faisait danser.
 Au printemps de l’adolescence
      Qui lui prêtait fièr’arrogance,
      Elle s’amusait avec la langue
Un léger soupçon d’innocence.
 Nous étions dix, nous étions cent,
      À lui croquer tous les accents
      Ses jolies courbes entrecroisées
Bien sagement dissimulées.
 Quand nos fols espoirs animés
      Dans son regard s’abandonnaient,
      On s’enivrait du parfum bleu
Des mots dessinés par ses yeux.
 Son corps devenait accessible 
      Au prétendant pour tout’la nuit,
      Qui s’endormait, l’œil étincelle,
Chargé de fantasmes rebelles.
 Élu de son cœur pour du beurre
      On jalousait le monde entier,
      Conscient le matin de bonne heure,
D’être en échec sur l’échiquier.
 Et tout semblait recommencer
      En harmonie, les mêmes notes,
      Un sourire, l’entrée du lycée,
Quelques anicroches entre potes. 
 On était là, frais juvéniles,
      Tendres amoureux, l’âm’enserrée, 
      Le tableau d’un impressionniste 
Qui nous figeait l’instant sacré.
 Les filles en grappes prêt’à cueillir
      S’émerveillaient du temps qui passe. 
      Nous on semblait vouloir vieillir
Et nos voix muaient pour fair’face.
 C’est en arrivant tout’en fleurs
      Vêtue d’une robe de soie,
      Fièvr’et câline, fée de douceur,
Qu’elle m’effleura du bout des doigts.
 Et me voilà tout jeune, envieux,
      Au soin de lui prêter mes lèvres,
      Sans en perdre un rayon fougueux 
Pour un simple baiser soleil.
 Quand l’âge adulte nous asservit
      Du souvenir de notr’enfance,
      C’est pour l’histoire non assouvie
Des seins bénis comm’un’offrande
 Que la lune s’endort tête basse
      Un croissant posé sur la table
      Le café chaud, l’inéluctable,
Et vos nymphes au bord de la tasse.
 [chuchotements...] 
      
      Ils étaient mille, j’étais tout seul
      À te dérober d’un clin d’œil 
      Tes jolies courbes entrecroisées
Précieusement dissimulées.
 Quand mes faux espoirs animés
      Dans ton regard s’abandonnaient,
      Je m’enivrais du parfum bleu
    Des mots dessinés par tes yeux.
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